Signalement des ressources électroniques entre contraintes techniques et ambition politique : la solution développée par l’UPEC pour les livres électroniques

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logo UPECLa volumétrie des ressources électroniques (plus de 300 000 documents pour une université moyenne comme l’Université Paris-Est Créteil – UPEC) interdit l’idée même d’un signalement manuel. La nécessité d’un suivi régulier – tant pour des raisons éditoriales (parution ou suppression de titres) que commerciales (ventes de bouquets d’un éditeur à l’autre) ou techniques (changement de plateforme, de système d’authentification) – renforce encore la nécessité de se fonder sur l’import de métadonnées préexistantes. Malheureusement, si les fournisseurs de données abondent, aucun ne peut garantir l’exhaustivité ni la fiabilité en termes de délai de signalement/désignalement.

Il s’avère alors impossible d’automatiser la comparaison de fichiers ou d’en prendre un comme référence et de le compléter, d’autant que certaines données fondamentales ne sont pas toujours disponibles.

Ce billet vise à présenter la solution développée par l’UPEC pour répondre au besoin de signalement des livres électroniques, avec 0,7 ETP.

L’environnement documentaire

La zone communautaire d’ExLibris

Disposant du logiciel Alma de la société Ex Libris, nous avons accès à une zone communautaire (ZC) dans laquelle sont proposés des bouquets.

La capture d’écran ci-dessous laisse entrevoir un monde idéal. Le bouquet proposé stipule qu’il est fondé sur BACON, BAse de COnnaissance Nationale de métadonnées pour le signalement des ressources électroniques gérée par l’Abes.

extrait de la présentation du bouquet dans l'application BACON

La réalité est un peu moins satisfaisante. Le bouquet comprend 2006 portfolios (titres) alors que son équivalent dans BACON en contient 2022. Bien que ces 16 titres d’écart représentent moins de 0, 3 % du contenu du bouquet, ils sont loin d’être négligeables, car ce sont probablement des nouveautés, que nous sommes désireux de signaler aussi vite que possible à nos usagers.
L’autre point à noter est l’indicateur de qualité des notices du bouquet , attribué par Ex Libris à partir de la présence de certaines métadonnées, dont celles liées à l’indexation (plus d’informations à ce sujet dans le document de l’université de Liège). Le bouquet ci-dessous doit donc être pensé comme contenant 68% de notices de qualité moyenne ou faible.

copie écran indicateur Qualité d'Ex Libris
nb : la première mention ”moyen” doit être comprise comme moyenne.

L’interface client du prestataire

Pour répondre à ce besoin de signalement, certains prestataires de ressources électroniques fournissent au choix :

  • des fichiers des titres sous forme d’une liste globale ou de listes séparées pour chaque bouquet commercial
  • un serveur OAI-PMH pour signaler dynamiquement les notices correspondantes à nos achats ou abonnements
  • des fichiers de notices (par exemple Cyberlibris) à télécharger et à importer dans son SIGB

Indépendamment de la qualité, c’est la diversité des formats et des modes de signalement qui condamne, cette fois, l’idée même de s’appuyer sur eux pour automatiser la mise à jour de notre base.

Les services de l’Abes

  1.  BACON propose des métadonnées de ressources électroniques labellisées, fournies sous forme de fichiers KBart (les masterlists des éditeurs étant découpées en autant de fichiers que de bouquets commerciaux). Pour plus d’informations
  2. Le Sudoc, catalogue collectif des bibliothèques de l’Enseignement Supérieur, contient des notices de ressources électroniques. Certaines d’entre-elles précisent le bouquet commercial auxquelles elles appartiennent (via une zone 035 $9). S’il est possible d’interroger la base professionnelle du Sudoc pour les repérer, les établissements membres du réseau le font plutôt à partir de la documentation dédiée aux imports de notices, puis ont recours aux webservices pour télécharger automatiquement un bouquet (ou, à l’inverse, les notices supprimées).
  3. Les chantiers CERCLES : n’étant pas un réservoir de notices, la mention de ces chantiers ici peut surprendre. Cependant, il importe de noter qu’à la logique de chantier ponctuel initial s’est substitué peu à peu un engagement sur un corpus donné. Les établissements deviennent de ce fait co-responsables de la complétude du signalement dans le Sudoc et éventuellement de la mise à jour des fichiers KBart. Nous ne saurions trop souligner l’importance et l’intérêt de ce dispositif. L’engagement d’un établissement correspond bien à la garantie d’un catalogage satisfaisant et le plus rapide possible.

À titre d’exemple, l’UPEC a pris la responsabilité du signalement de deux bouquets de l’éditeur Elsevier-Masson dans le domaine des sciences médicales et est en relation avec ce dernier pour obtenir la constitution de fichiers KBart adaptés.

L’environnement informatique

L’import des notices dans notre catalogue est bien évidemment proportionnel au fait; d’une part, de pouvoir signaler ces documents dans le Sudoc et, d’autre part, de récupérer les notices complètes. L’exemplarisation peut se faire à l’aide d’ITEM tandis que la récupération des notices est réalisée via les transferts réguliers. L’UPEC utilise avec bonheur le circuit de synchronisation des ressources électroniques mis en place par l’Abes et les universités de Bordeaux et de Toulouse qui consiste à publier celles de nos ressources électroniques pourvues d’un PPN dans un entrepôt OAI. Ce dernier est moissonné par l’Abes qui procède à la création d’un exemplaire dans le Sudoc [Guide méthodologique] et à l’envoi de la notice correspondante.

Nos objectifs et notre fonctionnement

Les motivations à la base de notre travail sont de deux types :

  • Un service aux usagers qui vise à :
    • signaler le plus tôt possible les ressources proposées par un éditeur quitte à avoir des notices minimalistes dans un premier temps
    • proposer des ressources de qualité, c’est à dire susceptibles de donner à l’usager les critères de choix qui lui sont proposés dans notre catalogue (année d’édition, langue, mots-clés).
  • Une démarche engagée qui souhaite :
    • placer le Sudoc au centre de nos fournisseurs de données
    • valoriser le travail collaboratif de l’ESR et particulièrement de CERCLES.

Le processus en œuvre à l’UPEC

Rappel : le traitement décrit ci-dessous est valide pour les livres électroniques francophones. Il est donc parallèle à l’import depuis la CZ des ouvrages anglophones.

La première base retenue pour l’import de notices francophones est BACON.copie écran BACON

La capture d’écran ci-contre montre la fréquence d’actualisation de la bibliothèque Dalloz. Celle-ci est certes une des plus régulièrement mise à jour, mais elle montre bien la réactivité vers laquelle nous devons tendre. Si ces fichiers sont de loin les plus à jour, leur format et leur contenu ne sont pas totalement adaptés à un import dans notre SIGB :

  • Les formats tout d’abord : un fichier texte (.txt) encodé en en UTF-8 contenant de nombreuses colonnes dédiées aux publications en série (et donc à supprimer dans notre cas) est en revanche relativement pauvre.
  • Les données que nous conservons sont néanmoins suffisantes pour une notice de base. Elles comprennent :
    • un titre
    • l’ISBN de l’édition imprimée (nous gardons celui-ci pour faciliter la comparaison des éditions) et celui de l’édition en ligne
    • l’URL du document
    • le nom du premier auteur
    • l’identifiant de la publication chez l’éditeur (que nous conservons systématiquement à des fins éventuelles de dédoublonnage en la faisant précéder de (Editeur_ID)
    • l’éditeur
    • la date de publication au format électronique.

La dernière colonne de ce fichier est le « best PPN » soit le résultat d’un algorithme qui détermine le n° PPN correspondant à ce titre. Les premiers essais réalisés avec celui-ci ne s’étaient pas révélés concluants ; nous avons donc choisi de ne pas l’utiliser. Il semble cependant que la qualité de ce « best PPN » progresse.

Étape 1 : complétude du fichier

À partir de ce seul fichier :

  • nous renommons les colonnes avec les en-têtes adaptés pour Alma
  • nous ajoutons un Leader
  • nous faisons précéder l’ISBN imprimé de la mention (ISBN-imprimé)
  • nous ajoutons une donnée locale BE pour Book electronic (pratique pour l’analyse statistique des collections).

Étape 2 : enrichissement des notices

À partir d’imports dans le Sudoc, un apport d’information enrichit les notices.

copie d'écran du manuel "Imports dans le Sudoc"

Le fichier obtenu est au format .xls. Il contient trois valeurs que nous souhaitons importer dans le fichier construit à partir de BACON : la langue, le pays d’édition et surtout le PPN.
La comparaison se fait sur l’URL, zone pour laquelle nous avons la plus haute probabilité d’obtenir une comparaison fiable.
Le fichier ainsi obtenu comprend donc les valeurs suivantes :

  • Leader
  • e-isbn
  • (isbn-imprimé)
  • (Editeur_ID)
  • langue du document
  • pays d’édition
  • titre
  • éditeur
  • année d’édition
  • auteur (suite de caractères alphabétiques sans lien)
  • URL de la ressource
  • PPN (s’il existe).

Étape 3 : import dans le SGB

Il suffit alors d’importer ce fichier dans Alma pour créer une notice bibliographique minimale ainsi qu’un portfolio, ce dernier correspondant plus ou moins à l’exemplaire d’une ressource électronique. Il recense diverses informations de liens (et notamment l’url d’accès construite sur le 856$u) et de disponibilité, peut être lié à une ligne de commande et surtout à une collection et une interface. Chaque fichier que nous importons est donc lié dans les paramètres d’import à une collection précise.
Grâce à la synchronisation décrite ci-dessus, toute nouvelle notice comprenant un PPN est publiée dans notre entrepôt OAI, moissonnée par le Sudoc qui crée un exemplaire et nous fournit par les Transferts réguliers, la notice complète.

Nos objectifs sont donc atteints : signalement minimal dès parution du fichier BACON et notice de qualité Sudoc dès que disponible.

L’automatisation du processus

L’ensemble des opérations décrites ci-dessus est chronophage et nécessite suffisamment de concentration pour ne pouvoir être réalisée « à la chaîne ». C’est alors qu’intervient la magie informatique. Toutes ces tâches peuvent être automatisées dans une macro Excel : ci-joint la macro initiale qui œuvre sur deux fichiers BACON.txt et Abes.xls enregistrés sur le bureau (le chemin des fichiers est à adapter à votre poste).

⇒ Télécharger la macro.

Le circuit complet de signalement des ressources électroniques
Le circuit complet de signalement des ressources électroniques

 

L’automatisation de cette tâche augmente de fait la fréquence à laquelle nous pouvons la faire, et c’est ainsi qu’avec son 0.7 ETP l’UPEC réussit à proposer un catalogue à jour, tout en participant aux chantiers CERCLES.

Conclusion

Pour conclure, le process décrit est bien évidemment réplicable à volonté par toute bibliothèque intéressée. Il peut cependant être largement optimisé. Bien plus que l’aspect technique somme toute secondaire, nous souhaitons mettre en avant dan ce billet l’importance et la qualité du dispositif CERCLES. C’est la garantie de la complétude de signalement qui rend l’automatisation intéressante.

Par ailleurs, nous suggérons quelques pistes d’évolution qui pourraient être utiles à ce process  :

  • proposer que les référents CERCLES prennent en charge l’ajout du PPN dans les fichiers KBart. Du fait qu’ils créent la notice Sudoc, ils sont les plus à même d’assurer la correspondance entre un titre et un PPN
  • faciliter l‘information sur l’évolution des signalements par une communication plus régulière. Celle-ci pourrait par exemple prendre la forme d’un abonnement RSS ou Atom
  • disposer d’un import fondé sur un critère “date de création de la notice”.

Nous espérons voir un maximum d’établissement rejoindre  le dispositif CERCLES et prendre en charge le suivi d’un ou plusieurs corpus.
Ainsi en combinant tous ensemble les quatre O (BacOn, ImpOrt, l’entrepôt Oai et le SudOc) qui gravitent autour de notre planète Alma respective, nous pourrons viser un objectif en or.

Jean Bouyssou, responsable du pôle Données
Service Commun de la Documentation de l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne

 

Télécharger la macro

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BACON : évolution des fichiers KBart dédiés aux revues

Pour répondre Logo Bacon carréaux demandes des utilisateurs de la base de connaissances BACON – qui souhaitaient, en particulier pour les fichiers relatifs à la presse,  une évolution de l’affichage du format des dates présentes dans les fichiers KBart des revues, les dates signalées dans les champs « date_first_issue_online » et « date_last_issue_online », jusqu’alors restreintes à l’année, seront désormais exposées au format AAAA-MM-JJ.

Précisons cependant que la présence des dates au format « jour, mois et année » dépendent des données renseignées par les fournisseurs. De fait, si seules les années sont spécifiées, l’équipe en charge de BACON ne complètera pas ces dates. Par défaut, si le jour et le mois ne sont pas indiqués, l’affichage des dates  sera construit sur le modèle : [AAAA]-01-01.

Cette modification sera effective pour les fichiers chargés dans la base à partir du 12 juin 2023. Pour les versions antérieures, les données exactes des jours et des mois ne sont pas récupérables.

Cette évolution est conforme à la recommandation KBart. Consulter :  https://groups.niso.org/higherlogic/ws/public/download/16900/RP-9-2014_KBART.pdf

Pour toute question, le guichet ABESstp BACON est à disposition : https://stp.abes.fr/node/3?origine=Bacon

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Retour sur un an de partenariat entre Mir@bel et l’Abes

Logo de Mir@belEn septembre 2020 et entre deux confinements, l’Abes devenait partenaire-veilleur au sein du réseau Mir@bel. Si la situation sanitaire n’a pas encore permis de donner la réciproque à la semaine d’immersion réalisée à l’Abes par l’un des membres pilotes de Mir@bel en mars 2020, le partenariat entre les deux structures n’a cessé depuis de prendre de l’essor. Ce billet est l’occasion de faire un bilan de cette année, riche de coopération mutuelle. Il fait suite aux deux précédents, qui en retracent la genèse :

Un partenariat orienté vers la curation des données

En devenant partenaire-veilleur du réseau Mir@bel, l’Abes s’est engagée à suivre trois ressources – la revue Arabesques, le blog technique Punktokomo et Didak’TIC, magazine réalisé par les étudiants de l’université Paul Valéry de Montpellier – pour lesquelles elle vérifie périodiquement la complétude et l’exactitude des données, informations et accès en ligne renseignés. Un suivi somme toute peu contraignant en comparaison de certains partenaires veilleurs, qui suivent plus d’une centaine de revues, mais qui s’explique par le fait que l’Abes s’implique activement dans ce partenariat sous l’angle de la curation et de la valorisation des données et des contenus.

Mir@bel met à disposition de ses membres partenaires une interface de vérification des données, où des requêtes habillées permettent de repérer un certain nombre d’éléments à vérifier et à corriger, parmi lesquels des liens erronés, des titres pour lesquels la mention d’édition est manquante ou des titres indexés dans ROAD  (Répertoire des ressources scientifiques et universitaires en accès libre, développé par le Registre de l’ISSN en collaboration avec la division Information et Communication de l’UNESCO) ou dans le DOAJ  (Directory of Open Access Journals) sans qu’un accès en ligne soit signalé.

Mir@bel propose également des points de vérification développés spécifiquement à l’attention des membres du service des Ressources Continues (SRCO), en charge à l’Abes de la gestion et du développement des données descriptives des ressources continues et de leurs accès. Ainsi, en un an, le SRCO a effectué plus de 700 interventions (modifications ou ajouts) directement sur des données du portail Mir@bel, dont une partie seulement est issue de la consultation de l’interface de vérification des données de Mir@bel : en effet, la mise en place de nombreux alignements et flux d’échanges de données a permis de développer en parallèle un circuit automatisé de vérification et d’amélioration réciproque de ces données.

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Le signalement des corpus acquis sous Licence Nationale évolue !

Dans le cadre des programmes d’acquisition de corpus documentaires sous licence nationale lancés il y a 10 ans, les contrats signés avec les éditeurs prévoyaient initialement, que ceux-ci donnent accès aux ressources acquises via leurs plateformes respectives, pour une durée minimale de 5 ans, renouvelable ou non.

En parallèle, les équipes de l’Inist ont développé et alimentent la plateforme nationale ISTEX, infrastructure documentaire indépendante des plateformes commerciales. Pour leur part, les équipes de l’Abes ont signalé – dans le Sudoc ou dans les fichiers KBart mis à disposition via BACON, la base de connaissance nationale – principalement les accès aux ressources via les plateformes des éditeurs. En effet, au début, l’accès direct à un titre de revue ou d’ebook sur la plateforme ISTEX était impossible pour des raisons techniques. En cause, une différence de granularité : alors que le Sudoc et les KBart BACON signalent des titres de revues ou d’ebooks, ISTEX donne très massivement accès aux articles de revues et aux chapitres de monographies.

Or, depuis 2019, l’Inist a mis à disposition un nouveau service : la ‘revue de sommaire’. Grâce à ce dispositif, chaque ebook et chaque revue intégrés à la plateforme ISTEX disposent désormais d’une URL d’accès ‘générique’, basée sur un identifiant de type ARK, unique et pérenne.

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Début d’un partenariat entre l’Abes et le réseau Mir@bel

Mir@bel, portail de signalement des périodiques

Logo de Mir@belNé en 2009, le réseau Mir@bel est porté par 4 établissements pilotes : l’ENTPE (Ecole de l’aménagement durable des territoires), la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon (sous l’égide du Réseau national des Maisons des sciences de l’homme), Sciences Po Grenoble et Sciences Po Lyon.

Il a pour vocation de valoriser les contenus des périodiques scientifiques accessibles en ligne, à travers un portail offrant, pour chaque revue référencée, un ou des accès au titre et ses contenus, avec l’objectif de faciliter le rebond vers la ressource qui intéresse l’usager. Actuellement, 7 500 revues sont référencées, et plus de 80 000 liens extérieurs sont proposés. Par le terme « revue », Mir@bel désigne en réalité l’ensemble de l’environnement numérique et bibliographique d’une revue, tous titres et supports confondus : c’est ce que nous appelons, dans le vocabulaire propre à l’Abes, une métarevue. Afin de favoriser la science ouverte, Mir@bel souhaite proposer des services aux chercheurs, tels que l’indication du positionnement de chaque revue vis-à-vis de l’Open Access et des APC (Article Processing Charges), grâce aux données du DOAJ (Directory of Open Access Journals) et des éditeurs, et apporter également des informations sur la politique éditoriale via des liens vers la base de données Sherpa/RoMEO 1 .

Fer de lance en matière de signalement global de l’Open Access, Mir@bel se base – entre autres – sur les revues recensées dans le DOAJ, pour valoriser celles qui sont librement accessibles.

Pour en savoir plus sur le réseau Mir@bel, vous pouvez visionner cette courte vidéo de présentation.

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Chantier BACON – partie 1 : liage du Sudoc et de BACON par les PPN

Logo BaconS’appuyant sur les résultats du 1er volet de l’enquête BACON-Usages de la Base de connaissance publiés en décembre 2019, l’Abes s’engage dans un plan de développement de services ambitieux pour BACON

Vers un nouveau paradigme

Dans la logique du projet BACON initial, l’Abes s’est jusqu’à présent concentrée sur la sensibilisation, tant des professionnels des bibliothèques que des éditeurs scientifiques, autour de la qualité des métadonnées associées aux ressources électroniques, nécessaire pour en garantir le signalement et l’accès. Dans une démarche volontariste, l’Abes a veillé au renforcement des échanges entre éditeurs scientifiques et établissements documentaires, coordonnant certains chantiers Qualité. S’il n’était initialement pas prévu de lancer de chantier de correction (lire le billet Punktokomo à ce sujet), avec plus de 800 bouquets – et autant de fichiers KBart à disposition, cette démarche ne s’avère plus vraiment adaptée pour garantir la pertinence (qualité et fraîcheur) des métadonnées disponibles. Aussi, après avoir éprouvé cette méthode pendant près de cinq ans, ainsi que la labellisation de bouquets fournis par les éditeurs, les limites de ce dispositif semblent désormais atteintes.

Afin de garantir la qualité et la fiabilité des métadonnées, il est nécessaire de se doter de méthodes communes, de moyens automatisées, de workflow adaptés, autant d’opportunités pour harmoniser les pratiques collaboratives et contributives indispensables pour alimenter le « vaste entrepôt des métadonnées de l’ESR. » que constituent les différentes bases de données gérées par l’Abes. Grâce aux évolutions apportées, BACON devrait être en mesure de mieux aider au quotidien les professionnels dans la gestion courante des métadonnées de ressources électroniques, de la façon la plus adaptée et la moins chronophage possible. 

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Vers un nouveau workflow d’imports de données dans le Sudoc : les notices des ouvrages publiés par Oxford University Press

[English abstract at the bottom of this blog’s post]D’un point de vue technique, charger des corpus de livres dans le Sudoc n’est pas très difficile. Depuis plusieurs années, les équipes de l’Abes importent régulièrement des ensembles de notices MARC en provenance de différents éditeurs (Springer, CAIRN …) et, globalement, ces notices sont bien utilisées par les bibliothèques du réseau.

Pourquoi un nouveau workflow d’imports de données dans le Sudoc ?

Pour autant, on a pu constater que ce système comporte des limites : en amont, il n’est pas toujours évident de récupérer auprès des éditeurs des notices MARC – si possible de bonne qualité, cette démarche exigeant généralement de nombreux aller-retours. En aval, ce type d’opérations de chargement dans le Sudoc requiert des interventions et compétences spécifiques, relativement rares à l’Abes. Autant d’éléments qui rendent les processus actuels difficilement scalables et difficile aussi l’atteinte de l’objectif de signalement total. Aussi, il s’est avéré indispensable de réfléchir  à la conception de nouveaux  workflows,  afin de réaliser automatiquement les opérations d’ingestion,  transformation, enrichissements et chargement dans le Sudoc.

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Visualiser les données de BACON grâce à OpenRefine

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Avec près de 80 diffuseurs et plus de 400 bouquets décrits, les données BACON constituent un vivier d’informations que l’on peut exploiter de multiples manières. Non seulement elles sont utiles pour améliorer le signalement de la documentation en ligne, mais elles peuvent de plus être manipulées dans tous les sens, grâce à l’ouverture technique sur laquelle on avait misé dès le début.
L’objet de ce billet est de montrer comment BACON peut répondre à une question fréquemment posée : où se trouve cette revue, chez qui est-elle gratuite, chez qui est-elle payante, et sur quels intervalles chronologiques ?

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OpenRefine au service de BACON : quelle évaluation pour les fichiers KBART ? [4] – Dispositif CERCLES dans le cadre de BACON

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[Lire le billet qui introduit cette série « OpenRefine au service de BACON : quelle évaluation pour les fichiers KBART ? »]

Développer des outils et les mettre à la disposition du réseau afin de répondre à vos besoins est l’une des principales missions de l’Abes. Dans le cadre du projet Bacon, l’idée de mettre entre vos mains une partie du travail mené est née avec le projet. Celui-ci étant suffisamment mûr, le temps est venu d’ouvrir ce que nous avons choisi d’appeler les CERCLES-BACON.

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OpenRefine au service de BACON : quelle évaluation pour les fichiers KBART ? [3] – Cas pratique

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[Lire le billet qui introduit cette série « OpenRefine au service de BACON : quelle évaluation pour les fichiers KBART ? »]

Dans le cadre de l’accompagnement des éditeurs scientifiques francophones à la mise en œuvre de la recommandation KBART, les fichiers sont évalués par l’Abes à l’aide d’OpenRefine.

Les tests menés sont de différents types : syntaxiques et sémantiques. Les premiers vérifient la conformité du format des métadonnées au regard des règles édictées par la recommandation. Les seconds comparent les informations contenues dans le fichier à celles du SUDOC.

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