Accès national aux thèses de doctorat de l’UGA : réalisations et mise en œuvre
A l’université Grenoble Alpes (UGA), l’élargissement du périmètre a minima de diffusion des thèses de doctorat, prévu par l’arrêté du 25 mai 2016, a nécessité la refonte de l’outil de gestion des dépôts et des accès aux thèses intranet. L’application développée en interne pour répondre à ce nouvel impératif a été déployée au sein du SID (Service Interétablissement de la Documentation) en 2018. Pour autant, la mise en œuvre effective de ces accès à l’ensemble de la communauté universitaire n’a été effective qu’au premier semestre 2020.
Aujourd’hui, sur les quelques 900 « thèses intranet » (sur environ 7 000 thèses électroniques) des 13 écoles doctorales du site, seules les thèses soutenues à partir du 1er septembre 2016 (environ la moitié) sont concernées par l’élargissement du périmètre de diffusion à l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la recherche. En 2020, celles-ci totalisaient 74 % des 1 128 consultations effectives des « thèses intranet ».
Mise en place d’un accès national aux thèses électroniques grenobloises
De Thares 1.0 à Thares 2.0
Développée dès 2009 – soit avant l’ouverture de theses.fr – en vue du passage au dépôt électronique des thèses à Grenoble, l’application pour la gestion des dépôts et des accès aux thèses intranet grenobloises, Thares, était alors liée à Absysnet, l’un des SIGB du site. Complexe à maintenir, il est apparu, au moment de penser la mise en œuvre de l’accès élargi aux thèses intranet, que cette solution était impossible à faire évoluer pour répondre à cet attendu.
Le choix a donc été fait de développer un nouveau Thares. Cette nouvelle mouture devait se démarquer de la précédente par une conception simple et robuste. Nous avions décidé d’éliminer tout lien avec le SIGB, de ne pas utiliser de base de données et de stocker les fichiers de thèse de façon simple et sécurisée sur les serveurs de l’université pour qu’un administrateur puisse, le cas échéant, y accéder.